Le mois de Juin commence et avec lui le mois des fiertés !
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Connais-tu l’histoire qui se cache derrière cet évènement clé de l’histoire des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles ?
Né aux États Unis, le mois des fiertés trouve son origine dans les émeutes de Stonewall.
Quezako ?
Alors que le 28 juin 1969, des personnes de la communauté LGBTQIA+ s’étaient réunies au bar Stonewall Inn à New York pour boire à la mémoire de l’actrice Judy Garland, décédée la veille, une descente de police arrêta les festivités. En effet, à cette époque, il était interdit par la loi de servir de l’alcool aux personnes LGBTQIA+.
Lors de cette descente, la police entrepris alors de nombreuses violences et exactions lgbtphobes resultant en des émeutes de 3 jours.
Un an après, en mémoire de ces évènements tragiques, la militante Brenda Howard organisa la première marche des fiertés.
En France, la première marche des fiertés fut organisée en 1971, inspirée par les Etats-Unis et portée par le contexte de revendications post Mai 1968.
On dit « gay pride » ou « mois des fiertés» ?
Au fil des années, les termes « Pride » ou « mois des fiertés » sont venus remplacer les termes « gay pride » qui n’incluaient pas clairement les autres membres de la communauté LGBTQIA+.
Le mois des fiertés aujourd’hui
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Et en 2022, deux nouvelles lois ont été adoptées :
Depuis le 25 janvier 2022, les thérapies de conversion sont interdites. Elles sont inscrites dans le code pénal comme un délit spécifique, passible de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende
Depuis le 16 mars 2022, les homosexuels autorisés à donner leur sang sans période d'abstinence
Si aujourd’hui en France, les personnes LGBTQIA+ ne sont plus traitées dans les textes comme des citoyen.nes de seconde zone, leurs droits fondamentaux ne sont, dans les faits, pas pleinement garantis. Droit à la sécurité, fin des discriminations et droit de fonder une famille ne sont pas encore acquis, dans notre société patriarcale et encore largement lgbtphobe.
Il s’avère alors nécessaire de continuer la lutte pour la visibilité et pour l’accès aux revendications des personnes LGBTQIA+.
Alors ce mois-ci, concerné.es et allié.es, lisez, renseignez-vous sur le sujet et surtout descendez dans la rue et luttez !
Prochains rendez-vous du mois
Samedi 25 juin : Pride parisienne
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